Lorsque l’on a des intolérances alimentaires dû à une candidose ou autre, il faut savoir s’adapter, expliquer aux autres que nous ne pourrons pas partager le même repas.
Nos amis aussi bienveillant soient-il, combien de fois j’ai manqué d’être intoxiquée, accusée de mythomanie, d’anorexie.
En plus, depuis que j’ai dû suivre mon régime alimentaire, j’ai pris un coup de jeune. Et oui, moins de toxines, moins de tout ce qui te donne une mauvaise mine, des cernes, des poches, des rides, tout ça s’estompe, si si…je n’ai pas vraiment l’air malade, en fait.
J’ai choisi de régler le problème en toute simplicité : j’apporte mon repas.
Et j’ajoute toujours un trait d’humour : « ouiiiii, bonsoir……, c’est moi la mal élevée qui apporte sa gamelle chez vous ! »
Mes « vrais » amis me comprennent, et sont soulagés : c’est très compliqué de prétendre préparer à manger pour une personne qui a une candidose. Et oui, chaque candidose a ses propres intolérances, alors bon courage.
Louise Adel
